Article écrit en collaboration avec le site Mes Geeks et Moi. Article que vous pouvez également retrouver sur leur blog.
Apparus pour la première fois en 2013 afin de promouvoir la PlayStation Camera lors du lancement de la PS4, les Astro Bots ont parcouru un long chemin avant de devenir une licence incontournable sur la dernière console de Sony.
Initialement conçus comme des jeux tutoriels destinés à familiariser les utilisateurs avec les innovations de la marque japonaise, ils ont fait leurs débuts avec The Playroom (en 2013) pour la caméra en réalité augmentée, suivis par The Playroom VR (en 2016) et Rescue Mission pour le casque VR de la PS4. Toutefois, c’est véritablement le 12 novembre 2020, avec l’arrivée de la PS5, que les robots de la Team Asobi ont connu un essor fulgurant en popularité grâce à Astro Playroom qui est préinstallé sur chaque console vendue. – Ça me rappelle les belles heures de la Master System avec Alex Kidd ! –
L’aventure Astro en une fresque
Mais voilà que, le 6 septembre 2024, la team Asobi remet le couvert avec une nouvelle escapade de leur mascotte emblématique, un mélange adorable entre une figurine POP et le robot EVE de Wall-E.
Alors, que nous vaut cette nouvelle aventure ? Est-elle une digne héritière des opus précédents ? Réponse dans ces quelques lignes.
Notre voyage commence quand notre vaisseau-mère PS5 vogue dans l’univers avec nos Astros en tant que passagers. L’ambiance est festive jusqu’au moment où un vil alien vient à notre rencontre et attaque notre astronef pour en dérober son processeur. Notre console, en piteux état, se retrouve à la dérive et finit par se crasher sur une planète désertique qui nous servira par la suite de base. Dans sa chute, elle disperse dans l’espace ses organes principaux ainsi que l’ensemble de ses passagers. C’est à notre réveil que commence l’aventure, entouré de sable, d’une PS5 toute nue et d’une manette Dual Sense en guise de speeder.
Un scénario très classique similaire aux ¾ des jeux de plateformes traditionnels auquel il faut libérer ses compagnons de route. – Personnellement, il me fait penser à Rayman premier du nom ou à Spyro.-
Nous enfourchons donc notre manette pour visiter la première des 5 galaxies (+ 1 cachée) que compose le jeu, chacune composée de 4 niveaux principaux qu’il vous faudra terminer en délivrant un minimum de bots afin d’affronter le chef de la nébuleuse. Pour raviver la nostalgie, bon nombre de ces bots sont déguisés en héros de célèbres franchises vidéoludiques. Contrairement au précédent opus, ils ne proviennent pas uniquement des licences Sony.
Après avoir vaincu le boss, vous aurez l’occasion de découvrir un niveau bonus où votre bot se transformera en héros d’une franchise PlayStation, dans un niveau inspiré de son jeu d’origine. Ces niveaux devraient éveiller un doux sentiment de nostalgie si vous possédez ces titres dans votre collection de jeux vidéo.
Concernant les niveaux, ce sont des couloirs. Certes, un peu plus élargies et avec quelques embranchements, mais on ne se sent aucunement perdu. On peut le parcourir en 5 minutes en ligne droite comme en 20 pour délivrer les bots cachés dans les recoins. Ça va à l’essentiel et ça fait du bien. Pas de niveaux à rallonge, pas d’open world à ne plus savoir où aller. J’ai eu l’impression de refaire des niveaux dans l’esprit des premiers Crash Bandicoot.
Une fois le niveau terminé pour la première fois, on a accès à un pioupiou qui, en échange de quelques pièces, peut vous aider à récupérer les derniers bonus cachés non trouvés. Une aide vraiment appréciable pour les plus jeunes joueurs qui ne se sentent pas frustrés à ne pas trouver le dernier bonus manquant.
Tous les robots libérééééés, délivrééééés seront transférés sur notre base et vous donneront accès à des scénettes bien sympathiques et accès à d’autres sections de la base.
Pour embellir votre base, on doit collecter également des pièces de puzzle dans les niveaux afin de débloquer des éléments cosmétiques. On retrouvera également notre pince à gatcha, déjà présente dans Astro Playroom. Je ne vous cacherai pas que la découverte de chaque objet procure un plaisir indéniable.
Les galaxies sont également composées de 4 niveaux secondaires en forme de touches PlayStation qui sont en réalité des épreuves de rapidité « die and retry » qui sont bien costauds (surtout les derniers) ainsi que des niveaux « rétro » (en pixel) et « en carton » qui sont des niveaux d’affrontement qui vous demanderont une bonne maîtrise de votre robot pour en venir à bout.
En tout, le jeu propose 80 niveaux, répartis sur 50 planètes.
Concernant le gameplay, notre petit robot répond au doigt et à l’œil, c’est impressionnant. La manette Dual Sense fait des merveilles. Si vous mourez, vous ne pourrez que vous en prendre qu’à vous-même. Surtout que le jeu est assez tolérant dans ses sauts. À l’instar du jeu précédent, on n’enfilera pas de combinaisons pour obtenir des capacités qui nous aideront dans le niveau, mais nous sommes accompagnés de compagnons avec chacun une capacité unique.
En résumé :
Astro Bots est sans aucun doute un des meilleurs jeux PS5 sortis sur la machine. C’est une vraie lettre d’amour aux jeux de plateforme « à l’ancienne ». Fun, bien fini (0 bug ni crash constaté en plus de 30h de jeu), une jouabilité au petit oignon, il (re)donne le sourire quand on le parcourt. Dans un quotidien déprimant et une actualité morose, honnêtement, ça fait du (beaucoup) de bien.
Le retour des autres membres Mes Geeks et Moi :
JimboSeb :
Astro Bots est un véritable hommage à Sony, en plus d’être un super jeu plein d’humour, d’action et une durée de vie sympa. Je n’ai pas été aussi charmé par un jeu de plate-forme depuis Super Mario Galaxy. Un jeu incontournable de la PS5 qui n’a pas volé son titre de GOTY 2024.
Mimi :
Astrobot, que dire de ce jeu qui pour moi a été ma révélation de l’année 2024 . Une petite pépite techniquement parlant, qui une fois encore nous permet de repousser le vrai potentiel de la manette tout en nous bluffant de toutes les petites subtilités, le changement de vibrations et de son aux textures différentes du sol et de l’environnement qui lui permettent d’être unique en son genre.
La DA juste magnifique de par sa qualité et sans fausse note. Les collectibles de petits robots qui nous procurent un sentiment de nostalgie, de par le fait que beaucoup soient nos personnages bien connus des licences Sony qui ont bercé nos débuts de gamer, mais aussi une vraie utilité pour nous permettre d’avancer dans l’histoire avec un véritable scénario prenant. Avec plusieurs difficultés qui en font un jeu ou pas une minute on ne s’ennuie.
En bref, pour résumer, un moment de pur bonheur est un jeu qui rentre dans mon top de cœur.
