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Level Max 077: LA DÉLINQUANCE JAPONAISE DANS LE JV – Les Furyo

Merde, tel était ma première réaction à chaud lors de l’annonce du sujet du prochain podcast de Level Max. La délinquance Japonaise…. Mais moi je n’y connais rien, je ne suis tout sauf un bad boy, c’est même tout le contraire. Moi quand il y avait une bagarre à l’école, j’étais la Suisse : Neutre. Enfin, je gardais les manteaux et à la fin je les rendais mais sans les portefeuilles. Un suisse quoi.

Je connais les Yakuzas comme la majorité des gens et un peu les Bōsōzoku mais le reste c’est comme si on me racontait la théorie des cordes et la fameuse technique du « c’est pas faux » ne pourra pas tenir durant 4H.

Blague à part WellcooK a donné quelques pistes à explorer lors de la réunion en parlant des « furyo », de quoi vraiment attiré ma curiosité donc me voilà partie avec mon ami Google à la recherche d’infos.

Première recherche : Furyo (tout court)

Et je tombe sur un film de 1983 connu aussi sous le nom de   Merry Christmas, Mr. Lawrence

Furyo était le nom donné par les soldats japonais aux prisonniers d’origine britannique lors de la Seconde Guerre mondiale. Un film avec le regretté David Bowie.

Le thème étant la délinquance japonaise, je fais fausse route. Cependant, l’OST étant magnifique, je vais tenter de la placer dans le podcast.

Info totalement inutile: Saviez-vous que la musique d’International Karaté de Rob Hubbard est un sample de la bande originale de ce film ? ben maintenant vous le savez.  pour plus d’information cliquer ici

Nouvelle recherche Google: Furyo + Japon

Haaaa, ben Voilà : « furyô », ces histoires de jeunes délinquants au grand cœur

« Coiffure en banane ou cheveux colorés, dégaine de loubard et uniforme d’écolier, tel est l’attirail typique du jeune voyou japonais. Persuadé qu’un peu de violence résoudra toujours le moindre problème, ce rebelle au grand cœur manie mieux les coups de poings que les mots doux. Rien ne vaut une bonne bagarre pour forger de fortes amitiés. » source le monde

Cela me rappelle une définition que l’on cite de temps en temps au boulot : « La violence résout tous les problèmes. Si cela n’a pas marché, c’est que tu n’as pas tapé assez fort ». Que voulez-vous, je travaille avec des Ouregen et des Brutus.

Mais voilà qui est mieux, rien qu’à la définition, je me sens déjà soulagé. Furyo = bagarre et des gars qui jouent des coudes, j’en connais quelques-uns.

Dans la manga culture, pour commencer, Eiikichi Onizuka certainement le professeur le plus connu du Japon. Certes, ce n’est plus un « furyo » mais dans sa jeunesse Young GTO, disons qu’il maniait aussi bien la moto que ses poings. Et sa méthode pédagogique en garde quelques restes.

Urameshi et Kuwabara dans Yuyu Hakusho ont 2 tout les deux une dégaine de voyous, règle leur différends à coups de coups mais à un comportement au grand cœur.

J’entends beaucoup parler de Tokyo Revengers mais n’ayant jamais lu, je ne me positionnerai pas.

Les Furyos dans le Jeu vidéo :

la saga Kunio-kun:

Cette Saga lancée par Technōs Japan dont le nom complet est Nekketsu Kōha Kunio-kun pourrait se traduire par : Jeune garçon au tempérament sanguin de Nekketsu.

La franchise a été créée par Yoshihisa Kishimoto. Le jeu original (Nekketsu Kōha Kunio-kun) est inspiré par sa propre vie de lycéen et le personnage de Kunio Kun de ses propres expériences de bagarre. Étant également fan de films d’arts martiaux et notamment de Bruce Lee, on comprend mieux le tempérament fougueux du personnage et d’où vient sa palette de coups.

Kunio Kun est le nom original du jeu cependant, il a été remanié pour l’international dans une version plus occidentale et est plus connu sous le nom de « Renagade ».

Après Kunio Kun, il voulait rendre hommage à Bruce Lee tout en réalisant le meilleur jeu d’action au monde. Le titre fait référence au surnom de Bruce Lee (le Petit Dragon) et les deux frères portent le même nom de famille que Bruce Lee. source bounthavy.com

Pour en revenir sur la série Kunio Kun, après la bagarre, la franchise s’est déclinée sous différents styles. Des jeux de sports en grande majorité mais toujours en reprenant le même système : des coups bas et beaucoup d’humour à la japonaise.

La licence recense aujourd’hui plus d’une cinquantaine de jeux (58 jeux) compilations comprises.

Rival School:

Rival School est un jeu de Capcom sorti en 97 en arcade et l’année suivante sur PS1. Il a également eu une suite sur Dreamcast  nommé Project Justice.

L’histoire comme tous les jeux de combat ne sert que de prétexte pour que les protagonistes jouent des poings.

Les différents personnages du jeu tentent de découvrir qui est responsable des attaques contre leur école, avec des cinématiques et des combats décrivant leurs interactions avec les autres écoles et entre eux. Finalement, l’histoire révèle qu’une école d’élite de la ville, le juge High, est responsable des attentats.

Les combattants sont donc des lycéens et des professeurs de différentes écoles qui se battent pour découvrir la vérité. On retrouve différents clans, comme les « intellos », la bande de voyous, les étudiants américains, les professeurs, les sportifs…

Système de jeu :

Les combats se font en équipe avec 1 combattant + 1 allié qui nous épaulera au combat. Le gameplay est différent d’un Street Fighter 2 et se rapproche plus d’un Tekken. Ici pas de coups faible, moyen ou fort mais 2 boutons pour les mains et 2 boutons pour les pieds qui représentent les membres droits et gauches. Les combos se font en additionnant ou alternant les touches, ce qui rend le jeu très accessible. De plus, chaque personnage possède 2 attaques spéciales qui lui sont propres que l’on lance très facilement avec L1 ou R1. Et 2 attaques combinées unique avec notre allié que l’on lance en appuyant en même temps sur 2 touches.

Graphiquement, le jeu est loin d’être jolie si on se base sur les critères d’époque. Cependant, je trouve qu’aujourd’hui le jeu à garder son charme. De plus, sa jouabilité accessible et nerveuse fait que le plaisir de jeu est immédiat même pour un jeu débutant.

Un jeu que je recommande sur PS1.

PS : Je trouvais les pubs d’époque tout simplement géniale

Le furyo en occident: Bully

On retrouve dans ce jeu de Rockstar sortie en 2006 sur toutes les plateformes de l’époque, le même archétype du voyous japonnais c’est a dire que vous incarnez un écolier qui va faire les 400 coups à la Bullworth Academy. Affrontez les caïds et les profs, faites des canulars, séduisez les filles et devenez le nouveau maître des lieux. Bienvenue à la Bullworth Academy, une école privée corrompue sur le déclin qui cherche à sauver les apparences.

voila ce que j’avais préparé pour le podcast, dommage que pris par le stress et la panique, j’ai pas réussi à présenter 10% de ce que je voulais.

Promis pour la prochaine fois je m’améliore.

 

Retrouver l’intégralité du podcast sur Soundcloud ici:

 

Né au milieu des années 80, j'ai grandi avec le Club Dorothée, les Minikeums, M6 Kid et Les consoles SEGA. De mon baptême du jeu sur Altered Beast version Master System jusqu'à aujourd'hui, Sega et moi c'est une grande histoire d'amour. Avec une quantité de souvenirs inoubliables, des crises de rire aux crises de larmes . Ce que j'aime ? Partagez mes souvenirs et mon vécu de joueur. J'espère que vous prenez autant de plaisir à lire mes articles que moi je prends à les écrire. A bientôt j'espère.

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