La bagarre 4 !!!!! Les vinyles

Première publication le 13 décembre 2021 sur Sega Legacy

Il était une fois, un petit garçon qui adorait écouter les musiques de jeux vidéos auxquels il jouait. Ce jeune joueur, passionné comme jamais (et non sapé comme…), passait énormément de temps dans le menu option à parcourir les différents sons des « Sound test ; BMG ou autre SE test ». Cela lui permettait de (re)découvrir les musiques et les bruitages de ses jeux du moment, histoire de se remémorer certains passages ou parfois même de se spoiler par inadvertance en découvrant des morceaux ou bruitage qui lui était encore inconnus. (Comme le son lorsqu’on met Street Figther 2 en pause sur Megadrive mais ça c’est une autre histoire)

En grandissant, il comprit comment fonctionnait le mode enregistrement du lecteur K7 portable de sa sœur. En découvrant cette fonction, il se disait intérieurement « Hé, ça peut être un moyen d’enregistrer les musiques sur K7, histoire de les écouter en voiture sur mon walkman ? ».  Cette idée en tête, il n’hésita pas à lui piquer à la moindre occasion pour capter au mieux le son du haut-parleur Mono la TV de la chambre parentale où était branchée la Megadrive familiale.

Avec l’évolution des technologies, cette tache s’est énormément simplifiée. Possibilité d’écouter les musiques de jeux via une simple platine CD (sauf la piste 1 ^^), récupération de fichiers à différents formats via internet et des Fans sites, créations de Youtube en 2005, possibilité des playlists etc.…

Mais Ô combien de tentatives d’enregistrement loupées à cause d’un niveau sonore pas assez élevé ou à l’inverse d’une saturation trop importante du haut-parleur de la TV ? D’essais coupés en plein élan par une porte qui claque ou de la chienne qui aboie.  Et Je ne compte pas les « merdes, il n’y a plus de pile » ou les « Alex !!!!! baisse ton boucan !!!! », venant des pièces du bas.

Bref, dans le début des années 90 mettre sur bande magnétique sa compile d’OSTs favorite était tout sauf évident.

Mais il y a toujours un souci, ces « choses » même si elles ont grandement simplifié la vie de ce joueur en constante évolution, elles ne sont pas officielles. On ne connaît pas la nature ni le contenu des fichiers téléchargés. Concernant les vidéos du le site n°1 de streaming, on n’est pas à l’abri d’une perte de la qualité lors des uploads des utilisateurs et depuis quelques temps, ces put****de publicités sont un cauchemar. Sans oublier qu’on est toujours sans support physique dans les mains.

Mais nous voilà maintenant dans la deuxième décennie des années 2000…., le jeu vidéo est devenu un art « à la mode », les jeux vintages sont passés en moins de 10 ans de « has-been » à « bancable ». – Elle est bien loin l’époque où on trouvait des Saturn en loose à 35€ ou des Dreamcast avec manettes, VMU et une dizaine de jeu pour 60€ –

Aujourd’hui, ce joueur mélomane est devenu adulte, avec un pouvoir d’achat. Ce gamer comme beaucoup d’autres passionnés d’OST maintenant, n’hésite plus quand il le peut, à se faire plaisir.

Cette personne vous l’aurez certainement devinée, c’est moi mais pas seulement…. Ce sont toutes les personnes qui ont déjà mis le coude à leur fenêtre de voiture en écoutant « Splash Wave ». Celles qui chantent en yaourt le thème de leurs jeux préférés ; les gens qui tapent du pied ou sur leurs genoux en rythme sur une ligne de percussion ou encore celles qui parcours les sites comme OverClocked ReMix pour trouver une énième reprise de leurs jeux préférés.  Il faut dire que certaines OSTs et/ou machines de jeux nous ont tellement marqués qu’aux premières notes, on se prend sa belle vague de nostalgie en pleine face. On reconnait alors plus vite que l’appli Shazam la musique en question, la machine, l’époque, l’âge que l’on avait et ce que l’on faisait à cette période sans oublier le nom de ses amis d’enfance.

Les éditeurs et les distributeurs ont bien compris qu’il y avait devant leurs yeux un marché en OR et qu’il avait possibilité de combler ce manque par des albums officiels. On trouve aujourd’hui pléthore d’OST de JV (ou de mangas) que ce soit pour des jeux “rétro” ou du “current gen” dans tous les formats possibles et imaginables. Du vinyle au CD à la boite à musique en passant par la bonne K7 audio, chose inimaginable il y a encore 3/4 ans.

Qui n’a jamais craqué sur les sites spécialisés comme Data Disc, Wayo Record ou encore Just for Game. Même la Fnac et certaines enseignes de grande distribution ont un petit coin OST JV.

ENFIN du palpable, ENFIN du concret et ENFIN de quoi écouter de façon optimale ses musiques favorites dans un confort auditif sans se sourciller de la qualité ou de sa source. De plus (comme vous allez le voir par la suite), il ne s’agit pas de simple objet mais de vraies pièces de collection.

J’avais déjà écrit des quelques articles et des paragraphes de façon éparse concernant des OST mais jamais sur « l’origine » de cette passion. Voilà chose faite, je voulais vous évoquer ce souvenir sur l’article de l’Ost de Streets of Rage 4 car c’est sur ces préquelles que j’en ai usé des piles et de la bande magnétique pour tenter d’enregistrer le plus audiblement possible les pistes du maitre Koshiro.

Attaquons maintenant le vif du sujet, Les vinyles de Street of rage 4 alias les vinyles de la bagarre 4. Pourquoi ce titre ? Faut dire que l’on qu’on est un marmot et qu’on sait à peine lire, on appelle souvent les jeux en fonction de ce l’on voit sur la jaquette. Et je n’étais pas le seul dans mon quartier à appeler mes jeux ainsi. Bizarrement, lorsqu’on discutait entre nous de “la bagarre”, “ la course avec la Ferrari” ou “la F1 avec Ayrton Senna” ou autre, on savait tous de quoi on parlait. Du coup, Street of Rage reste pour moi dans ma petite tête de gamer rêveur la “bagarre 1 / 2 / 3” 

Il existe 2 éditions vinyles de cette bande originale. Une version “colore” avec des disques de couleur bleu, blanc et rouge ainsi qu’une version classique toute de noir vêtue. Le prix moyen du coffret vinyle tourne aux alentours de 60€ pour la version noire et entre 10 et 15€ de plus pour la version colorée.

Personnellement, j’ai eu la chance d’acquérir mon coffret durant les soldes (à –30%), certes il ne s’agit que de la version classique mais compte tenu de la qualité de la bande son de ce jeu, arrivé un moment, il faut savoir ce que l’on veut et franchement la couleur du vinyle c’est purement accessoire.

Quand on ouvre le coffret, on tombe sur un petit livret de quelques pages avec des témoignages des compositeurs et des guests qui ont travaillé sur la bande originale ou sur la réalisation du vinyle. Certes, c’est écrit en anglais mais avec un smartphone et Google Lens, on peut lire et comprendre facilement ce qui est écrit. Il y a même un petit mot de Jordi Asensio qui nous à fait l’honneur de participer à notre podcast sur Streets of Rage IV.

Les 3 pochettes contenant les vinyles sont vraiment somptueuses et si cela ne tenait qu’à moi, elles seraient encadrées dans ma gameroom. Les vinyles quand à eux, reprennent sur chaque face une image des protagonistes principaux.

Enfin bien caché également dans le coffret, un code de téléchargement permettant de télécharger l’OST de Streets of Rage 4 sur la page Bandcamp d’Olivier Deriviere en ultra haute qualité. Ce qui permettra de la transporter aussi bien sur votre mobile que sur une carte Sd ou clé USB pour le poste radio de la voiture familiale.

Et pour finir, éclatez vous en écoutant Rising UP

Né au milieu des années 80, j'ai grandi avec le Club Dorothée, les Minikeums, M6 Kid et Les consoles SEGA. De mon baptême du jeu sur Altered Beast version Master System jusqu'à aujourd'hui, Sega et moi c'est une grande histoire d'amour. Avec une quantité de souvenirs inoubliables, des crises de rire aux crises de larmes . Ce que j'aime ? Partagez mes souvenirs et mon vécu de joueur. J'espère que vous prenez autant de plaisir à lire mes articles que moi je prends à les écrire. A bientôt j'espère.

More From Author

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *