Première publication le 23 juin 2016 sur Sega Legacy
Intro : On a tous eu des jeux inoubliables, des jeux qui ont marqué d’une empreinte indélébile notre âme d’enfant. Je parle de ces jeux ou même après 20 ans, on se souvient de notre « première fois » comme si c’était hier. Ces instants, je vais les partager avec vous avec les émotions et mon ressenti de l’époque dans cette chronique intitulée souvenir d’un gamer… et notamment avec cette mascotte de SEGA : Sonic.
Parce qu’on a tous eu des jeux inoubliables…..

Bonjour amis (es) amoureux des pixels, de jeu rétro ou du jeu vidéo en générale, aujourd’hui j’ai envie de vous parler de ce que je considère comme mon dernier Beat them all, le dernier jeu qui m’a refilé non pas des morpions mais des cloques aux pouces à force d’appuyer comme un damné sur les boutons de la manette (ou stick arcade), du dernier jeu qui, comme à la grande époque de Streets of Rage, me faisait passer de superbes moments avec mon cousin devant une cathodique en fin de vie. Ce jeu, si vous me suivez régulièrement chers(es) amis(es) lecteurs(trices) tu le reconnais, OUI il s’agit bien de……..
Tiens une notification Mail de Manji :
« Hello amigo ;), A tout hasard, est ce que tu aurais la possibilité de me faire (même un petit) article souvenir de gamer sur Sonic (n’importe quel épisode) pour le mois de juin car on fait un mois Spécial 25 ans 😉 »

Parlons de ce qu’évoque pour moi le nom de la mascotte de SEGA. Beaucoup de choses, allant des très bons souvenirs sur les épisodes Mega Drive / Master System (& Game Gear) qui sont juste magnifiques au point de décoller la mâchoire et exemplaires sur presque tous les plans ; aux souvenirs plus nuancés avec une utilisation de la licence à faire vomir un hérisson empaillé. Me concernant, je connais la franchise depuis quasiment ses débuts, depuis que j’ai eu un pack Mega Drive Sonic + Streets of Rage à Noel 1991 (voir mon premier souvenir de gamer), j’ai grandi avec le hérisson bleu et quand je vois certaines choses plus ou moins honteuses sur le net ou à la TV, je me dis que j’ai certainement bien mieux vieilli. Enfin bref, ce n’est pas à moi de lui faire un procès d’intention, après tout ce petit mammifère à poil dur n’y est pour rien. Je préviens par avance aussi que cet article risque d’être un peu « fourre-tout », j’ai connu les jeux vidéo, quelques séries TV et même certains produits dérivés. Donc sa fait pas mal de choses a raconté.
Commençons donc par le début, le premier jeu Sonic auquel j’ai joué, c’est (en toute logique) la version Mega Drive du premier opus. Je me souviens encore du sursaut que nous avons eu mes sœurs et moi quand on a entendu pour la toute première fois le « SEGAAA » dès que tu déplaces le bouton de la 16 bits de Sega là sur la gauche pour l’allumer. Je me suis fait avoir de nouveau dernièrement en relançant le jeu fraichement retrouvé dans ma games room. Je pense que ce jingle de démarrage a dû faire sursauter plus d’un môme. D’ailleurs, j’ai dû faire la blague 2/3 fois à mes sœurs et cousins de mettre la télévision sur AV avec le son à fond uniquement pour les voir sursauter devant l’écran tout en paniquant pour trouver la télécommande soigneusement planquée sous un coussin (rire démoniaque). Bon ça va, que celui qui ne l’a jamais fait me jette la première bière ;).
Sachant qu’il n’y a pas de mode 2 joueurs, on jouait à tour de rôle soit chacun une vie ou chacun niveau. Ça partait régulièrement en cacahouète quand l’un de nous 3 se sentait lésé de ne pas avoir joué assez comparé au joueur précédent. Je me souviens aussi qu’on avait galéré pendant quelques semaines mes sœurs et moi ne serait-ce que pour finir Green Hill Zone (En même temps quand tu as 4/5 piges finir un niveau est vraiment un exploit). Je me rappelle d’être le premier à être arrivé à Robotnik. Lors du premier affrontement, je pensais que c’était un ami de Sonic donc passer mon temps à esquiver sa boule en sautant par-dessus, je pensais qu’il venait donner un coup de main ou jouer avec nous donc je le laissais tranquille (c’est beau l’innocence hein 😉 ). C’est après quelques vies et Game over que j’ai appris qu’en sautant dessus il clignotait. Donc avec mes sœurs on a comptait le nombre de fois qu’il fallait le toucher dessus pour qu’il s’enfuit. Une vraie surprise quand on a découvert Marble Zone.
Peut de temps après, en rentrant de l’école un soir, j’ai vu mon père assis en tailleur, manette dans une main, un canard posé sur la moquette à gauche (non pas un vrai canard, cher ami Ludo Wildcat mais une soluce) expliquant les petits secrets du jeu, l’emplacement des vies et autres téléviseurs du jeu. Je débarquais alors qu’il était en plein de la Spring Yard Zone. Il nous montra comment battre Eggman facilement pour ne pas tomber du pont (spoil : il faut essayer de lui faire prendre les blocs de gauche à droite de façon d’éviter une passerelle façon gruyère) pour ensuite nous faire découvrir le monde aquatique et ses bulles (Labyrinth Zone). Il nous montra aussi le fameux code : « haut ; bas ; gauche ; droite ; haut ; bas ; gauche ; droite ; A+Start ». Comment casser les murs, augmenter sa vitesse en mettant le héro en boule et comment gérer les bonus stages. On a du passer 2/3 soirées mon père et moi à explorer le jeu par petit bout à l’aide du mag. Aujourd’hui, je pourrais même dire qu’il m’a spoilé la fin du jeu.
Ce sont les seuls moments que j’ai passés avec mon père devant une console et quand tu es gosse, cela n’a pas de prix.
A oui, petite question, Il n’y a qu’à moi que les bonus stages foutaient la trouille ou pas ? Pour ma part, la musique me faisait flipper, voir Sonic tourner dans tous les sens me donnait mal au crâne et voir les « goal » clignoter, me stressait a mort.
Après quelques mois, je maitrisais entièrement le jeu et c’était une toute autre histoire. Je prenais un plaisir sans égal à me promener dans les niveaux, esquivant les ennemis, ramassant un maximum d’anneaux et finissait le jeu avec plus de vie qu’une famille de chats. Par expérience, je peux affirmer qu’il y a 2 façons de jouer à Sonic. La première, on parcourt le jeu en ligne droite, on avance évitant les ennemis et en ramassant un minimum d’anneaux, le jeu se termine alors en moins de 40 minutes chrono. La seconde, celle que je pratique, consiste à prendre son temps, on visite un maximum d’endroit du niveau afin de récolter un maximum d’anneaux et de vies. Je crois que mon record doit être de 32 vies et tous les émeraudes chaos en fin de jeu. C’était notre petit jeu au voisin d’à coté et à moi, finir le jeu avec un maximum de vies.
Voilà ce que je peux dire concernant mes souvenirs sur Sonic premier du nom, en espérant que cela vous a plu et donné envie d’en découvrir plus. J’aimerais finir ce petit souvenir de gamer en partageant l’excellente vidéo de Bruno Rocca sur Sonic 1 Mega Drive. Les personnes qui ont écouté le podcast de Noel savent très bien à quel point la rencontre de CE GRAND monsieur et de la team « Des bits et des pixels » fut déterminante dans le fait d’écrire ou non mes différents articles sur le retro-gaming. D’ailleurs sans eux également, je n’aurais jamais rencontré Manji.
A voir et à revoir donc sans modération
Concernant, la suite, avant d’enchainer avec l’épisode 2 de la Mégadrive, j’aimerais parler de la version Master System que j’ai connue quasiment dans le même temps. Pour répondre tout de suite à cette question, NON je ne l’ai pas connu chez Confo (running GAG Légaciens) mais chez mon oncle chez qui je passais régulièrement mes week-ends ; mes vacances scolaires et où j’ai mes meilleurs souvenirs de jeun’s avec mon cousin. C’est d’ailleurs chez lui que j’ai choppé le virus vidéo ludique avec la Master System et joué pour la première fois à la Saturn (voir souvenir de gamer 4).

Enfin bref, revenons à nos moutons et au petit hérisson bleu. La première fois que j’ai mis la main sur la mouture 8 bits, la première chose qui m’a marquée, c’est sa difficulté par rapport à sa version Mega Drive. Ici, la moindre touchette avec l’ennemi et la sanction est draconienne. Sur Mega Drive, on perd certes tous nos anneaux (comme sur Master System) mais ils clignotent dans tous les sens et on peut limiter la casse en rattrapant quelques rings, chose vous sauvant littéralement la vie (notamment lors d’un saut mal réceptionné ou un boss). Sur Master System, on ne peut sauver qu’UN SEUL ANNEAU, il faut être assez réactif pour ne pas le laisser filer et espérer qu’il ne tombe pas dans un trou. Chose troublante également concernant le compteur d’anneaux, sur le 16 bits, on peut dépasser les 200 anneaux sans aucun soucis, sur la Master System, on passe de 99 à 0 lorsqu’on gagne une vie. Donc il faudra choisir en la vie ou l’accès au stage bonus. D’ailleurs les téléviseurs contenant une vie ne réapparaissent pas dans la version 8 bits contrairement à version Mega Drive. Donc faire un petit détour en espérant récupérer une vie fraichement perdue est vaine perdue sur Master System.
A oui, dans la version Master System, on ne doit pas sauter dans un anneau géant en fin de niveaux avec 50 rings minimum pour accéder au bonus stage mais juste en avoir 50.
Les stages bonus parlons-en, sont radicalement différents et je les trouve également beaucoup plus sympa et fun à jouer. Ici pas de rotation d’écran dans un fond fluo mais des catapultes par dizaine façon Spring Yard Zone avec un temps limite pour rejoindre la fin du niveau. Les continues ne s’obtiennent pas avec 50 anneaux mais ce sont des téléviseurs à éclater. Le tout dans une ambiance sonore vraiment rafraîchissante. D’ailleurs, ne cherchez pas les « Chaos Emeralds » dans les niveaux bonus car ils n’y sont pas. Ils sont disséminés dans les niveaux (1 par zone) donc cherchez bien 😉 .
Le découpage des niveaux également a vraiment aussi de quoi étonner. Ici, il n’y a que 2 par zone, le troisième étant réservé au combat de boss contre 3 vrais niveaux avec un boss à la fin sur Mega Drive. D’ailleurs, les différents affrontements contre Robotnik sur Master System doivent se faire sans se faire toucher car dans les niveaux du boss, aucun anneau en vue. Certes, les affrontements paraissent plus simples mais on n’est pas serein pour autant quand on sait que la moindre erreur de jugement est fatale.
Les zones traversées hormis Green Hill Zone et Labyrinth Zone, elles sont inédites à la version Master System et il n’y a qu’un seul mot à dire, une réussite. Les niveaux sont beaux, leurs musiques soignées et un affect pour la « Jungle Zone » qui est juste sublime en tout point. Je n’en dirai pas plus à ce sujet car je n’ai en aucun cas envie de vous spoiler le jeu (pour les rares qui ne l’ont pas fait).
Ce jeu N’EST PAS UNE ADAPTATION de la Mega Drive mais un jeu à part entière, il m’est impossible de comparer ces 2 jeux. C’est comme vouloir comparer le jeu Jurassic Park.
Je me pencherai même à dire que la version Master System de Sonic est mieux que sa grande sœur sur Mega Drive. La Master System en avait dans le coffre, elle nous le prouve avec Sonic. Musiques sublimes, niveaux incroyables, diversités et originalités des zones et une jouabilité au petit oignon. Tous les ingrédients du « must have » sont là. Pas besoin de se ruiner, pour moins de 10€ vous trouverez sur la toile ce bon jeu Sonic qui ne vous fera pas regretter votre achat.
Moi, une fois le jeu des 7 erreurs terminées, j’ai pris un plaisir immense à découvrir et jouer à ce jeu avec mes cousins(es).
Je vais m’arrêter là pour aujourd’hui, je pense que je ferai une deuxième voir une 3eme partie car il faut que je traite encore de pas mal de petite choses, comme l’épisode 2;3 et Sonic & Knuckles sur Mega Drive. Évoquer avec vous quelques goodies disponibles dans ma jeunesse comme les jeux électroniques « Tiger » Sonic mais malheureusement, je manque de temps. En tout cas, j’espère que cet article vous a plu et j’espère écrire la suite prochainement.
A Bientôt pour de nouvelles aventures
Machintruc76