Souvenirs de Gamer #5 : Virtua COP

Première publication le 21 janvier 2016 sur Sega Legacy

Intro: On a tous eu des jeux inoubliables, des jeux qui ont marqué d’une empreinte indélébile notre âme d’enfant. Je parle de ces jeux où même après 20 ans, on se souvient de notre « première fois » comme si c’était hier. Ces instants, je vais les partager avec vous avec les émotions et mon ressenti de l’époque dans cette chronique intitulée souvenir d’un gamer….

Parce qu’on a tous eu des jeux inoubliables…..

Bonjour amis (es) amoureux des pixels, de jeux rétro ou des jeux vidéo en général, aujourd’hui, on va (re)sortir les guns et tirer dans le tas ou presque car aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’un rail shooter pan-pan (ceci était une blague à 2 balles ==> je sors). Bon trêve de blablas, (nan je déconne j’adoooore ça 🙂 ), commençons ce petit article par un petit rappel, la définition du rail shooter. Les rail shooters (ou jeux de tir sur rail), pour ceux qui ne connaissent pas, sont principalement des jeux de tir à la première personne dans lequel le joueur incarne un représentant des forces de l’ordre. Le joueur n’est pas libre de ces déplacements, la caméra suivant un parcours prédéfini, la seul chose que le joueur doit faire c’est se concentrer, viser et tirer (et dans certains jeux esquiver) sans toucher de victimes collatérales.

Petite précision toutefois, je dis que les rail shooters sont principalement des jeux de tirs à la première personne car il existe également des rail shooters qui n’en sont pas, dans ce cas-là, on parle alors de «Rail Shooter ; third-person shooter ». Ils utilisent cependant, la même mécanique principale de gameplay, c’est-à-dire l’impossibilité pour le joueur d’interagir sur son itinéraire (comme faire demi-tour) et dégommer tout ce qu’il voit ou presque mais il garde cependant la gestion de l’esquive en pouvant déplacer son personnage suivant l’axe X ; Y (haut/bas et gauche/droite) afin d’éviter les tirs ennemis. C’est le cas par exemple des excellents After Burner, Thunder Blade, Panzer Dragoon ou encore de Space Harrier

Pour les personnes qui pensent éventuellement que ce type de jeu est relativement limité, ce n’est pas entièrement faux. Dans 99% des cas, l’histoire tient sur un timbre-poste (moi gentil, dois éliminer les méchants), la prise en main est simpliste et la re-jouabilité (une fois terminée) est quasi nulle mais est-ce qu’on joue à rail shooter pour cela ? Évidemment que NON. On joue à un shooter car c’est du fun en barre. La prise en main est facile, l’immersion immédiate et avec un pote c’est juste jouissif à souhait. En arcade sur écran géant avec le son à fond (à vous décoller un tympan) et un pistolet vibrant (certain à culasse mobile), c’est juste G-E-N-I-A-L. Sinon ben, il vous reste le pistolet en plastique à la maison, c’est un peu moins fun, ça coûte moins cher qu’une borne mais c’est tout aussi fendard et jouissif. Ce sont des jeux défouloirs et après une journée bien chargée, ça fait du bien. Et même si on n’y joue pas de manière régulière et très longtemps, y revenir de temps en temps ça fait du bien, comme un grand « ouf de soulagement » intérieur.

Une autre chose que j’aimerais préciser avant de passer à la suite, en préparant cet article, je me suis rendu compte que pour SEGA, les shooters arcade sont une véritable institution, une vraie histoire d’amour commencée dès la fin des années des années 60 avec Rifleman (en 1967) ou encore Killer Shark (en 1972). A cette époque, les bornes étaient majoritairement mécaniques ou composées d’électronique peu complexe. Certes, il n’y avait pas de décor déroulant mais toutes les bases du rail shooter étaient bien présentes (concentrer, viser et tirer).

Borne Killer Shark (vidéo en lien)

Cette merveilleuse histoire d’amour continue encore aujourd’hui avec la franchise House of the Dead où chaque volet est plus décomplexé que le précédent. D’ailleurs l’épisode OVERKILL sorti sur Wii et PS3 est entré dans le Guinness des Records en 2009 (plus précisément dans la Gamer’s Edition) dans la catégorie du jeu le plus grossier de l’histoire, avec la bagatelle de 189 occurrences du mot « f*ck » en trois heures de dialogues. Soit une moyenne de plus de un par minute. Si ça ce n’est pas la classe 😀 .Bon trêve de blabla, attaquons le sujet du jour, VirtuaCop (ou Virtua Squad aux States). Pour cela, remontons tout d’abord le temps jusqu’au milieu des années 90, à l’époque où internet était à ses balbutiements ; que Wikipédia n’existait pas et que la raison première de l’achat de l’ordinateur familial à 9500 francs tournant sous Windows était la pédagogie scolaire. Qui se souvient de Microsoft Encarta et de son intro ???

D’ailleurs, on avait des configurations de ouf guedin, mon premier ordinateur était un NEC tournant avec un processeur Pentium 2 MMX 150 MHZ, 32 Méga de RAM et un disque dur de 1.5 Go, le tout avec un magnifique écran 15 pouces cathodique de 10 ou 12 kg. Et je ne suis pas le plus vieux alors imaginez la config de l’ami Kurdy. Qui lui a même connu les vinyles et la TV noire et blanc.

Moi, l’arrivée du PC a surtout été synonyme d’une autre façon de jouer. Non, non je ne parle pas du Solitaire, du démineur, Freecell, la dame de pique et de Paint, enfin pas seulement. Je remercie d’ailleurs mon cousin Cédric qui lors d’un stage prêt de chez mes parents (et qui dormait chez nous) avait rempli le disque dur de jeux plus sensas les uns que les autres pour l’époque. Dans le lot, il y avait Doom ; Duke Nukem 3D ; Moto Racer ; Screamer ; Destruction Derby 2 ; MDK et le jeu qui m’a fait découvrir le monde merveilleux du rail shooter, le beau, l’excellent, le génialissime VIRTUA COP.

Intro Virtua cop

Ce jeu, j’y ai joué des heures et des heures, toujours avec la même passion et envie, j’y joue encore aujourd’hui avec toujours le même entrain et mes yeux de gosse, j’ai l’impression que ce jeu ne vieillit pas contrairement à moi. Même si la résolution de l’image a de quoi nous faire sourire aujourd’hui à l’époque de la HD (voir de la 4K), elle est de 640×480 pour la version PC et de 320×240 pour la Saturn.

D’ailleurs, l’intro qui se trouve juste au-dessus, je l’ai découverte par hasard il y a seulement quelques jours, quand j’ai commencé à écrire cet article. J’ai chargé le programme et je voulais profiter que le jeu se lance pour soulager ma vessie afin de jouer l’esprit tranquille. Quand je suis revenu quelques instants plus tard, l’intro se lançait sous mes yeux. J’ai eu l’impression de revenir à l’âge de mes 10 piges.

Si certains pensent que jouer à un rail shooter sur PC n’est pas synonyme de plaisir, je leur dis que nenni, dans le cas de Virtua Cop tout du moins. Les commandes sont hyper basiques et d’une efficacité RE-DOU-TA-BLE. On vise avec la souris, le clic gauche sert à tirer et un double clic droit pour recharger c’est aussi simple que ça. Dégommer les parties intimes (On l’a TOUS fait) ou effectuer des headshots en série n’a jamais été aussi abordable.

Attention toutefois, tirer sur tout ce qui bouge n’est pas pour autant LA solution. Des civiles apparaîtront régulièrement dans votre champ de vision en criant « Don’t Shoot ou Don’t shoot me » et chaque erreur d’appréciation vous fera perdre une vie comme chaque dégât subit d’ailleurs. Vie que l’on ne regagne quasiment jamais. Initialement au nombre de 5 par partie, il est possible d’augmenter le nombre à 9 et même nombre pour les continues dans les options. Ce qui permet de venir au bout du jeu sans pour autant être Lucky Luke.

Les niveaux aux nombre de trois on chacun leur univers. Du dock au building avec un petit détour sur un chantier en construction pour agrémenter le tout. Chaque niveau se termine par un boss que je vous laisserai la joie de découvrir.

Pour faire simple j’aime ce jeu, le cri des civils quand vous les croisez ou les dégommez par erreur, le son du« RELOAD » façon « panique » et le fait qu’il s’affiche en rouge et jaune en gros sur l’écran clignotant. Le barillet de l’arme qui se vide en tournant quand on tire et quand on recharge on a droit au son typique des revolvers, vous savez le petit cliquetis jouissif synonyme que les chambres sont pleines. Par moment, je recharge uniquement pour entendre ce son sans aucune autre raison. Le fait que certains éléments soient destructibles comme les tonneaux, les lustres ou encore les écrans de PC. La possibilité de ramasser des armes cachées dans les niveaux, du pistolet automatique au magnum 357 en passant par le Shotgun. Enfin tout cet élément en font un Must have que tout Fan de SEGA ou pas se doit d’essayer.

Et j’ai gardé le meilleur pour la fin. Premièrement, IL EST GRATUIT et libre d’accès sur la plupart des sites « abandonware ». Il fonctionne parfaitement sous Vista sans aucun problème comme sa suite que vous trouverez également sur ce même genre de site. Et enfin, vue la taille des dossiers (122 Mo pour Vcop1 et 32.5Mo pour Vcop2), on peut les installer sur une clé USB et y jouer quand on veut. On s’ennuie pendant la pause déjeuner au boulot ? allez hop, on branche l’USB et c’est parti pour une petite session avant de se remettre en selle. Ça requinque avant de ré-attaquer l’après midi. C’est CA aussi la joie de ce jeu, il est transportable, jouable, peut être lancé à partir d’un périphérique de stockage partout sur n’importe quelle machine sans rien installer. Y’a pas à dire, SEGA c’est plus fort que toi

Qu’est que vous faite encore là ? Allez télécharger ce jeu et éclatez-vous.

A bientôt pour de nouvelles aventures

Machintruc76

Une dernière petite chose vite fait avant de partir. Vous vous rappelez dans le souvenir de gamer 1, quand je parlais que malheureusement je ne possédais plus la cartouche de l’épisode 1 de Street of Rage. Bien chose résolue dernièrement grâce a une personne qui, suite a la lecture de mon article, m’a envoyé un exemplaire qu’il possédait en double. Je remercie encore chaleureusement donc Alexandre D. Merci encore infiniment.

Petits souvenirs de mes amis légaciens :

Man-Jimaru : « Virtua Cop fait partie de ces jeux que j’ai adoré en arcade et sur Saturn, je me souviens encore de ces fêtes foraines où je m’amusais avec un ami sur cette borne… Pendant que l’un enfilait les pièces, l’autre prenait en charge les deux flingues tels des pistoleros des plus sombres westerns. Et puis, quand il est arrivé sur Saturn, je peux vous dire que j’ai vite rentabilisé mon investissement 😉

Né au milieu des années 80, j'ai grandi avec le Club Dorothée, les Minikeums, M6 Kid et Les consoles SEGA. De mon baptême du jeu sur Altered Beast version Master System jusqu'à aujourd'hui, Sega et moi c'est une grande histoire d'amour. Avec une quantité de souvenirs inoubliables, des crises de rire aux crises de larmes . Ce que j'aime ? Partagez mes souvenirs et mon vécu de joueur. J'espère que vous prenez autant de plaisir à lire mes articles que moi je prends à les écrire. A bientôt j'espère.

More From Author

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *