Première publication le 17 décembre 2015sur Sega Legacy
Intro : On a tous eu des jeux inoubliables, des jeux qui marqué d’une empreinte indélébile notre âme d’enfant. Je parle de ces jeux ou même après 20 ans, on se souvient de notre « première fois » comme si c’était hier. Ces instants, je vais les partager avec vous avec les émotions et mon ressenti de l’époque dans cette chronique intitulé souvenir d’un gamer….
Parce qu’on a tous eu des jeux inoubliables…..

Bonjour amis (es) amoureux des pixels, de jeux rétro ou des jeux vidéo en générale, aujourd’hui après être passé à 2 doigts de l’internement psychiatrique pour avoir rejoué malgré mon traumatisme passé à M1 Abrams Battle Tank pour l’article précédent, me revoilà en forme et remis de mes émotions pour vous parler de ce qui est pour moi de « THE GAME » de la trop incomprise Saturn. Incomprise des joueurs et des développeurs, cette machine en avait vraiment grand sous le pantalon. Malgré sa vie plutôt courte (surtout en Europe) et un potentiel trop peu exploité, elle a cependant permis à moi comme à d’autres de découvrir certains des plus hits de l’arcades de tout les temps comme Sega Rally, Manx TT Superbike ou encore Daytona USA. Toutes personnes étant « SEGAFAN » se doivent d’essayer ces titres. En plus, ces jeux ont la particularité de modifier le continuum espace-temps rendant la notion de durée fortement désuète. Touts individus ayant posés ces mains sur une manette (ou volant) sur ces titres ne décrocheront plus de leur cathodique et les « allez une petite dernière pour la route et puis dodo » se termineront en nuit blanche tellement la marge de progression est juste énorme. Il n’y a rien à dire « SEGA C’est plus fort que toi ».
En plus j’ai un affectif particulier pour cette console. A chaque évolution de console et ceux depuis mes débuts, mes petites mimines ont toujours touché en premier une console de la firme d’HANEDA. De la Master System qui fut la première machine sur laquelle j’ai posé mes petits doigts boudinées vers 3ans ½, la Mega Drive qui fut ma première console, la Saturn ne fait pas exception à la règle et mes premières rushs sur une 32 bits était sur cette bécane avec Sega Rally et Guandian Heroes. D’ailleurs j’ai longtemps cru qu’elle allait s’imposé face au novice du marché de l’époque (SONY). Ces deux jeux m’ont profondément marqué, je parlerai certainement de Guandian Heroes, pépite de Treasure et sans aucun doute un des meilleurs beat them all de tous les temps dans un prochain souvenir de gamer.
Revenons au titre de Sega AM3, pour commencer si vous voulez en savoir plus sur la franchise elle-même, connaitre les coulisses de ce jeu de légende, je ne peux que vous conseiller ce merveilleux podcast de Jeudepixel qui vous ravira autant que moi. Une vraie pépite auditive.
Dans ma jeu NES (ha ha), au milieu des années 90 à l’époque X-files passé le samedi soir sur M6, qu’Un Indien dans la ville cartonné au cinéma et que les boys bands explosés au hit parade j’allais régulièrement en vacance et les week-ends chez un de mes cousins à Roye en Picardie. Durant cette période, suivre l’actualité vidéoludique n’était pas a porté de clic aussi facilement qu’aujourd’hui et j’étais trop jeune et insouciant pour suivre la presse papier. Pour moi les projets « Gigabit », Jupiter et autre 32X résultaient plus du fantasme que de la console de salon. Les seuls rare jeux 3D auxquels il m’était disponible d’accédés étaient les rares bornes itinérantes des fêtes foraines et c’était que quelques jours par an. Donc quand j’ai vue tourné pour la première fois Sega Rally se fut un véritable décrochement de mâchoire, moi qui était jusqu’alors habitué à mes titres Megadrive. De plus, mon cousin en plus du pad 6 boutons de la Saturn, avais un stick arcade avec une embase énorme et la première partie que j’ai joué sur Sega Rally était en multi avec ce joystick sur les genoux et j’ai pris une branlé monumentale. De plus, la petite TV de 36 cm n’était pas au niveau de visage mais sur une étagère d’angle on jouait la tête en l’air et j’ai fini avec un torticoli du diable.

Après quelques week-end, j’ai quelques peut rattraper mon niveau et les courses avec mon cousin se jouer de plus en plus aux coudes à coude. Et là, BIM le deuxième effet kiss cool, le Replay. Au début, j’étais tellement mauvais que je le passé systématiquement. Ce prendre une déculotté n’est pas agréable mais la revoir en replay l’est encore moins. Mais quand la victoire ce joue a moins d’une ½ seconde avec des dépassements à chaque virage, je me sentais obliger de revoir cette course pour la comprendre. On dit souvent que le premier jeu à proposer des replays digne de retransmission télé est Gran Turismo (sur PS1) ce qui est pour moi entièrement faux. Les replays de Sega Rally sont juste exceptionnels, les angles de caméras sont géniaux, les petites animations en arrière plans sont vraiment sympa, la musique est a tombé et rien qu’entendre le « Alright Let’s watch your run one more time on Desert course » me fait toujours autant vibré que la première fois. Aujourd’hui, je regarde toujours mon replay après une session « time attack » avec un énorme plaisir et découvre à chaque fois un détail de plus dans l’arrière-plan.
Et ce n’est pas tout, jusque-là je ne parle que des parties en multi splitté mais on se « mettez sur la gueule » également sur des sessions time attack. On passait des après-midi à améliorer nos temps, à se partager la manette pour battre le « Fastest lap » de l’autre. On avait la rage quand notre record était amélioré de 0.01 seconde. Alors tu reprenais la manette en pestant et croisé les doigts pour faire tomber le nouveau record rapidement. Quelle sensation EPIQUE que tu ressentais quand c’est toi qui reprenais la main sur le tableau des scores. Je suis sure que tout fan de la licence a ressenti ça au moins une fois.
Mon cousin a gardé sa Saturn jusqu’en 97 pour ensuite passé sur la console de Sony, mais ce n’est pas pour autant que j’ai perdu tout contact avec ce jeu magnifique. En effet un ami d’enfance (Jérémy si un jour tu lis cet article, je t’embrasse), possédé également une Saturn et je continuai a joué régulièrement à ce titre et en découvris d’autre comme MANX TT Superbike. C’est d’ailleurs cette console que je rachetai quelques années plus tard (2003/2004) pour une trentaine d’euros. Depuis, je joue régulièrement à ce titre et je suis toujours épaté concernant la capacité de progression de ce titre. Moi qui me trouvé très bon en faisant un temps sur désert en 2’45’’59 et pensant être à la limite du chrono possible sur cette piste, j’ai vite déchanté quand j’ai vu un chrono de 2’40’14 sur YouTube.
Replay du chrono de de 2’40’14 qui n’est hélas pas le mien :