Première publication le 3 juillet 2023 sur Sega Legacy
Non non amis(es) Legaciens, vous ne rêvez pas, vous avez bien lu. Je me pose vraiment la question en ce mois de juillet 2023. Est-ce que, finalement la PSP (Fat ou Street) n’est-elle pas le meilleur moyen de profiter de ses jeux favoris de la firme d’Haneda partout en mode « nomade ».
Souvenez-vous, (il y a maintenant quelques années), j’avais testé les consoles portables de Atgames fabriquées sous licence SEGA. Tests que vous pouvez retrouver ici : Master system / Megadrive.


Cependant, il existe d’autres solutions dont une que j’ai redécouverte il y a peu, l’émulation via la PSP.
Quand je vois le prix moyen d’une PSP aujourd’hui ainsi que le prix de ses jeux (50/60€ la console en loose [voire moins] et moins de 5€ en moyenne par jeu) par rapport à l’époque de sa commercialisation, j’ai craqué pour plusieurs raisons et je pense qu’il y a de quoi.
Coté matériel :
Petit rappel pour les plus jeunes : A sa sortie, la PSP était vue comme une console « de luxe » à mille lieux des capacités « limitées » de la DS. La console de Sony était même considérée comme un véritable lecteur multimédia portable. Lecteur MP3 ; MP4 ; lecteur Photos ; UMD vidéo, Ecran LCD et l’équivalent de la puissance d’une PS2 dans sa poche (contrairement à la Game-Gear ou aux jeux Tïger, elle y rentrait sans la déformer [la poche]). Si on avait pu téléphoner avec, on aurait eu le premier Smartphone lol. Mais le revers était son prix : 249€ pour une PSP, 150€ pour une DS en 2005, avec l’inflation cela reviendrait 329€ pour la portable de Sony et 198€ pour la console de Nintendo (https://france-inflation.com/calculateur_inflation.php)
– J’ai quelques souvenirs qui me reviennent à l’écriture de ces lignes dont celui d’un de mes camarades de classe qui déjà en 2006 avait transformé sa PSP en lecteur multimédia avec quelques jeux « rétros » (et aussi quelques vidéos de Barbie Lanny :d ) –
De plus, cela fait maintenant 7 ans qu’elle n’est plus commercialisée et depuis les « Tipiaks » ont bien fait le tour de la machine. Les firmwares et custom firmware sont très efficaces, simples d’installation et n’évolueront quasiment plus. La console étant hors réseau et plus connectable au store, il n’y a plus aucun risque qu’elle soit blacklistée par Sony.
Le ratio Prix/Stockage des cartes mémoires est continuellement en baisse. La PSP accepte des cartes Memory Stick allant jusqu’à 64Go. Normalement, c’est une carte au format propriétaire propre à Sony. En plus de la PSP, ce type de carte était également utilisé dans les caméras numériques et appareils photo de la marque. Cependant, aujourd’hui, il est possible d’acheter un adaptateur (5-7€ sur les sites marchant) + une carte micro SD (allant jusqu’à 64Go) pour max 15€. On est bien loin des cartes de 8Mb ou des premières Memory Stick de 1 Go commercialisées à 110 €.
De sacrés avantages comparés aux consoles génériques Atgames pourtant estampillées SEGA.
Coté software :
– Pour commencer, je tiens à préciser que je ne vous donnerai pas la méthode pour « flasher » votre PSP. Des tutos existent par centaines sur Youtube et je n’ai pas envie d’être tenu responsable d’une fausse manip. –
D’un point hardware, on a vu que la console de Sony a de bons restes, mais côtés software, ça donne quoi ?
Tous les émulateurs sont paramétrables à 100%. Que ce soit la taille de l’écran, le ratio (l’écran de la PSP est en 16/9), filtres (scanlines), qualité sonore, jusqu’à la fréquence du processeur pour économiser la batterie. Ils proposent tous également jusqu’à 9 slots de sauvegardes, de quoi être tranquille lorsqu’on attaque un jeu Sonic, La Légende de Thor ou Soleil. Au départ, je pensais que la taille de l’écran serait un peu juste pour la lecture de « textes pixélisés » mais la lecture est plutôt bonne. La croix et les boutons répondent sans aucune latence, il y a également la possibilité de jouer soit au stick soit avec la croix directionnelle.
La puissance de la PSP lui permet d’émuler des systèmes plus gourmands en ressources que les consoles génériques. Mega CD, GBA, PC Engine, Amiga tournent sans problème (et beaucoup plus si vous êtes débrouillard [comme le supercdrom² ou la Neo Geo,]). De quoi découvrir les licences SEGA sorties sur les supports de la concurrence ou avant que SEGA ne privilégie leurs licences pour leurs consoles. Pour info, le ChuChu Rocket et les Sonic Advance de la GBA sont vraiment très sympathiques.










En un seul mot : SURPRENANT. La multitude de jeux testés tous supports confondus en 8 ou en 16 bits, le rendu est vraiment bon. Et que dire du rendu sonore vraiment proche de la console d’origine, on est bien loin du rendu des consoles Atgames.
Pour résumer :
Le rapport qualité/prix/prestation, la PSP est en ce moment IM-BA-TTA-BLE, sa pluralité est un vrai plus. On peut passer d’un SEGA Rally Evo à un Crazy Taxi, d’un Phantasy Star ou à un Virtua Tennis avant de se faire une petite session jeux rétros.
Sa taille, sa batterie, le prix des jeux, ses capacités multitâches, le prix de ses accessoires en font une console idéale pour occuper les enfants durant les longs trajets en voiture. Quelques jeux, quelques films et quelques musiques sur une carte SD et vous pourrez oublier les « papa, on arrive quand? » tout l’été.
Et quand on voit le prix des consoles portables Atgames aujourd’hui comparé au prix d’une PSP, il n’y a pas débat.

